Fondée en 1976, Fourrures Léopold Martel de Jonquière est maintenant la propriété de Dilan Porzuczek, un jeune entrepreneur autodidacte âgé de seulement 24 ans. Nouvelle administration, nouvelle image et nouvelle visibilité de la fourrure sont ses objectifs, et ce, dans la continuité en poursuivant le travail avec l’ancien propriétaire Rémy Lalancette.
Ça fait deux ans que M. Lalancette et moi travaillons pour que je prenne sa relève. Mon avantage est que Rémy demeure avec moi pour la transition. Il possède une longue expérience de plus de 50 ans de maître tailleur. Il a acheté le commerce de Léopold Martel en 1996 et je reprends la suite en changeant un peu la couleur, tout en comptant sur l’expertise de mon prédécesseur. Moi, mon expertise, elle est issue du milieu de la mode. J’ai commencé tout jeune dans le commerce au détail. J’ai habillé la femme et l’homme. Passionné de la fourrure, j’ai décidé par la suite d’approfondir mes connaissances. J’ai rencontré Rémy (Lalancette) comme client et c’est lui qui m’a tout appris les facettes du métier. De fil en aiguille, j’ai appris les techniques, les secrets, ce qu’il fallait faire et ne pas faire », raconte Dilan Porzuczek.
Le jeune homme avoue que le domaine de la fourrure a connu des années difficiles, mais ajoute du même souffle qu’il connaît un regain depuis quelque temps. C’est d’ailleurs ce qui l’a encouragé à se lancer dans sa nouvelle aventure. « J’ai toujours eu un sentiment d’entrepreneur qui ne voulait pas éclore. De me retrouver dans une entreprise avec une telle opportunité de prendre la relève en compagnie de M. Lalancette, ce fut le déclic qui m’a incité à m’investir à 100 %. J’ai acheté l’entreprise, les inventaires, la bâtisse, mais comme le domaine est restreint, je ne veux pas dévoiler de chiffres. Je peux dire que nos clients ont le meilleur des deux mondes avec Rémy, l’expérimenté, et moi, l’avant-gardiste qui se tient à l’affût dans le monde de la fourrure en général.
Pour bien faire connaître la collection Renaissance, Rémy et Dilan participent à plusieurs expositions dans la région, mais également à Québec. « Le côté écologique de celle-ci change l’image de la fourrure tout en redonnant une vie à tous ces manteaux qui trainent dans les garde-robes. Et tout ce remodelage et ce recyclage se fait ici, dans notre atelier de Jonquière », de conclure les deux Jonquiérois.